Cet article a été écrit par Laurent
1ère soirée tuerie en Bourgogne
1ère tuerie à Beaune du 19-20.06.09 avec Benoît, Patrick, Fabrizio, Amel et Laurent. C’est lors de ce week-end éprouvant, mais tellement extraordinaire que nous viendra l’idée de créer ce site et le concept des soirées « tueries ».
On commence chez Fabrizio et Amel avec une mise en bouche après un petit passage au marché de Beaune.
Château de Beaucastel vieilles vignes blanc. Encore un blanc du sud que je trouve trop boisé et trop beurré. Vin déséquilibré
Champagne R. Pouillon. Un producteur que je ne connaissais pas et qui produit un excellent champagne.
Les Jardins de Babylone 2004 de Dagueneau. Au nez, agrumes avec une prédominance de citron. En bouche il y a une belle tension et un sucre peu dominant. Des arômes d’ananas et de fruits confits en fin de bouche. Un joli vin, charnu, dense, bien équilibré.
Cognac Lafite Rotshild très vieille réserve (selon notre estimation +/- 1950) Nez de clou de girofle et de caramel. En bouche c’est caramélisé, avec du bois de rose et d’acajou. Bouteille très intéressante et typique Cognac.
Petite pause chez un fromager de chèvre extraordinaire. Une petite dégustation de vins blancs accompagnés de fromages et d’un jambon du producteur.
Les bouteilles ouvertes sont: Savagnin Les Marnes 2005 de Philippe Bornard, Bouzy Rouge de Benoit Lahaye, Bourgogne blanc 2005 de Joseph Roty.
retour à la maison avec une gueuze 100% Lambic Bio Cantillon pour nous mettre en appétit. Je suis amoureux de cette bière, une superbe acidité et une belle longueur en bouche .
Notre soirée se déroulera au restaurant la Régalade à Beaune et nous sommes accueillis les bras ouverts par Maria. Une excellente cheffe que j’avais découvert lors d’une soirée cigare chez HF Roch (Folie no 3).
On commence la soirée avec un champagne dont le nom restera dans la tombe du soldat inconnu… puis, un Chassagne-Montrachet 1er cru La Maltroye 2006 de Remoissenet Père & Fils.
Vougeot 1er cru clos blanc de Vougeot monopole 1998 du domaine l’Héritier Guyot. Ce vin est un héritage des moines de Cîteaux. Un des seuls blanc dans une région de rouge. De plus, il s’agit d’un monopole qui appartenait aux héritiers Guyot et depuis 1999 au domaine de la Vougeraie ! Un vin gras, opulent. En bouche on a de la pêche de vigne et un côté mentholé. Des plats tels que, morilles cuites au bouillon de poule, de coeurs de harengs marinés, ou de carpaccio de St Jacques aux truffes nous serons servis en entrée.
pour le plat principal, nous prenons des plats tels que tartare de filet de boeuf de Charolais, le filet de boeuf Charolais sauce échalotte ou brouillade aux truffes fraiches de Puymeras…. pour accompagner ces excellentes assiettes, on avait prévu: Chambolle-Musigny 1er cru 1980 de JF Mugnier. Un vin magnifique, fin, soyeux et une infinie longueur. ça pinote tout en douceur avec un fruité délicat. Beaune Clos des Mouches 1990 de Chanson Père & Fils, Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1988, Château grand-…. puis un Boisrenard Châteauneuf du pape 1990. Robe rubis profond. Un nez d’épices et de fruits noirs. En bouche on a un fruité croquant, frais porté sur le cassis.
on finira avec une tarte tatin et un porto Quarles Harris vintage Port 1977 et un autre porto dont le nom aura été perdu dans la joie et l’allégresse….
Après que benoit nous ait refait les différentes campagnes de Napoléons avec les chants assortis svp, les grands tubes de Gilbert Montagné et de Claude François ainsi que les différentes façons de danser la polka…. on laisse Maria vers 3h du matin….pour finir la soirée chez Fabrizio.
L’équipe est en pleine forme, mais sera vite fatiguée après un sherry Solera Olorosa 1842 de Valdespino. Comme toujours avec les Solera, on a une jeunesse et une puissance dérangeante pour un vin qui est censé aussi vieux… une gueuze Cantillon 2006. Je suis amoureux de cette bière, une superbe et longue acidité avec un champagne R Pouillon 1er cru.
Le lendemain, certes difficile, avec quand même une motivation puisqu’on va manger à Chagny chez Lameloise (3 étoiles au Michelin depuis 1979, cuisine à l’ancienne)….. Fabrizio et Amel ne seront pas de la partie….
Après les amuses-bouches de circonstance, on attaque l’entrée ou plutôt le 1er plat principal avec une Noix de ris de veau rôtie au sautoir & zestes d’agrumes torréfiés, macaroni à la matignon de légumes pour Benoit et moi-même et les deux foies gras de canard, l’un marbré au pain d’épices & gelée de Porto, l’autre poêlé aux coings & sucs de vin rouge pour Patrick.
Ce plat est accompagné d’ un Meursault blanc 2005 de JF Coche-Dury. Au nez des notes beurrées, toastées et citronnées. En bouche on retrouve le nez avec du pamplemousse, de la rondeur et du soyeux. Une bouteille avec un potentiel de garde important.
On continuera avec le plat du chef…Compote de queue de bœuf, purée de pommes de terre & truffes noires… extraordinaire plat qui est accompagné d’ un Gevrey-Chambertin 2002 de Claude Dugat. En bouche de la griotte, des épices, du poivre, du tabac. Une finesse remarquable pour un très grand pinot.
Après les mignardises sans fin, arrive notre dessert: Crêpes Suzette flambées devant vous au Grand-Marnier, glace vanille et sorbet chocolat !!!
Un week-end éprouvant, riche en émotions et qui restera dans les mémoires.
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