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6 juin 2012

Soirée Magnum chez Nico

Soirée Magnum chez NicoSoirée Magnum chez Nico

Mon ami Nico adore les grands formats et il voulait nous faire un petit plaisir. Une grande soirée avec de vrais formats. Nous voici une dizaine de personnes autour d’une grande table pour cette très belle dégustation qui s’annonce ! Je suis venu un petit peu plus tôt pour l’aider à préparer ce repas. Une fois de plus il n’a pas choisi la simplicité, et nous voici en train de faire des plats de gastronomie pour une dizaine de convives ! Ce qui est sûr c’est qu’on ne va pas mourir de faim et de soif :-) . En avant la musique…

Magnum Champagne Dom Pérignon 1988

Nez de brioche au beurre et légèrement pommadé. La bouche est superbe, avec de belles bulles élégantes. Je le trouve beurré et iodé à la fois. Avec le temps, le vin tombe petit à petit, de l’amertume puis des champignons arrivent et le vin ne nous fait plus autant rêver.

Magnum Laville Haut-Brion blanc 2001

Nez pommadé et fumé. En bouche le vin est fermé et pas très bavard. C’est pommadé et fumé comme au nez. Il a aussi de l’amertume. Ce vin nous laisse sur notre faim et je suis un peu déçu.

La soirée commence fort et les gens sont en pleine forme, Nicolas est titillé par rapport à la température du vin et l’ambiance arrive. Quelqu’un nous parle qu’en fait le verre est à l’envers…. ça commence bien, car il nous reste encore pas mal de magnums :-)

Magnum Cuvée F. Emile 2002 Trimbach

Le format est superbe et il a de la gueule sur la table ! Des notes pétrolées et citronnées accompagnent ce nez plein de plénitude et très aromatique. La bouche est équilibrée, longue avec beaucoup de minéralité. Le vin est iodé avec des amers et pour le côté négatif, un arôme de quinine pas forcément agréable.

Avec les blancs, il faut souligner la superbe assiette de salade de saucisse fondante, pommes de terre tièdes en vinaigrette.

Magnum Hermitage Chave 1979

Un vin qui contiendrait un peu de 1978…. Ok je n’ai rien dit… Nez d’encre, de suie et de cuir. Des effluves animales font aussi leur apparition, mais plutôt agréables. La bouche renarde un peu avec ce côté animal. Un très bon vin malgré ses tanins rustiques. Belle acidité encore bien présente. On s’incline.

Magnum Hermitage La Chapelle 1991 Jaboulet

Nez de chicorée et très crémeux. Des notes de mûre, de cassis et de gelée de groseille. En bouche il y a un côté porto, mais avec de la fraicheur, de la pureté et un bel équilibre. Le vin est dense et bien poivré. Personne ne mettra ce vin en France ! On partira sur du Sassicaia, des vins d’Espagne, mais en tout cas pas dans l’hexagone… et pourtant il y a des spécialistes du Jaboulet 91 autour de nous… effet magnum ?

Magnum Château Trotanoy 1989

Net fermé et touché par le TCA… Ce vin a un problème, la bouche est verte, asséchante et alcooleuse… On passe

Magnum Château Troplong-Mondot 1988

Nez poivré et mentholé. En bouche le vin est équilibré, plein de sensualité et des notes d’encre. Je le trouve superbe.

Magnum Château Canon 1982

Beau nez de sous-bois. La bouche est longue, équilibrée et tendue. Le vin est terreux comme on les aime avec des arômes de bois de rose. Superbe une fois encore.

Magnum Clos de Bèze 1999 Domaine Prieuré Roch

Nez de rose et de menthol. C’est frais et vif. La bouche n’est pas en reste avec de la fraicheur, de l’équilibre et ce mentholé qui me fait fondre. Un vin tout en subtilité et d’un niveau exceptionnel. On adore !

Magnum Chambertin 2000 Armand Rousseau

Le bois est bien présent et pas encore totalement intégré. Des notes grillées sauvent le nez. En bouche pas contre on est sur un autre registre. Le vin est très grand ! Certes il y a du boisé, mais il commence à bien s’intégrer. Nous avons d’ailleurs une dominance de vanille et aussi des fruits rouges. Le vin est d’un bel équilibre et on ne s’en lasse pas. Deux styles de Bourgogne, mais deux grands plaisirs !

Bouteille (et oui ça arrive….) Arbois Désiré Petit 1979

Un vin déséquilibré et qui manque de plaisir immédiat. Il accompagnera bien les fromages, mais je n’accroche pas.

Magnum Cuvée Orthopraxie 2001 Rousset-Peyraguey

Comme toujours ce vin est fantastique. Couleur jaune d’or foncée et légèrement trouble comme les vieux sauternes. Le nez est complexe avec des notes de coing et de miel d’acacias. La bouche est tendue, longue avec des notes iodées, de cacao, de café, de miel d’acacias et de fruits exotiques. Il est dense et aérien à la fois. Une dualité qui durera tout au long de la dégustation du verre. Malgré la fatigue des papilles gustatives, le vin trace sa route et nous régale. Je suis fan, mais ça, vous le savez déjà…

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écrit par | Publié dans: Petits plaisirs entre amis | Mots clefs: , , , , , , , ,

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