Cet article a été écrit par Laurent
soirée de fous à la maison
Soirée du 10.05.09 avec Patrick, Benoît, Philippe J, Patrice & Darling, Alexis, Carmen et Laurent.
On commence la soirée par une dégustation sur la terrasse en plein soleil. L’avenir nous montrera que ce n’était pas une bonne idée…
Vin jaune 2000 de Philippe Bornard. Un vin servi à l’aveugle. Mise en carafe 48 heures à l’avance. Patrick et Benoît pensent que c’est un vieux jaune. La couleur est splendide, elle vire sur l’orange dorée. Au nez, on trouve de la noix, du coing et une touche de safran. En bouche, on a les fruits confits, les épices et bien évidemment la noix. Le tout donne un vin vivant, généreux, remuant, qui nous emmène par la main dans une ballade Pupillienne.
Château Chalon 1953 de Louis Benoit. Couleur or, semble moins vieux que le 1er ! un vin encore jeune. Long en bouche.
Quinta do Noval 1963 Vintage Port. Un millésime hors norme avec le 1931. Le vintage port est moins prestigieux que le National qui est peut-être le plus grand porto du monde. Il est plein de fougue, élégant et puissant. Fruits noirs confits et arômes torréifiés.
Château Mouton-Rothschild 2002 La bouteille dont on en parle encore aujourd’hui ! Selon Patrick qui en a regoûté une récemment, cette bouteille devait être une fausse. Complètement déséquilibrée, beaucoup de lourdeur, des arômes putassiers de cerise et de cassis noirs. Personne à table ne boira ce vin, d’ailleurs Patrick nous évitera cette expérience et versera la bouteille dans l’évier ! J’aurais préféré l’utiliser pour la cuisine
Château d’Issan 1975 Un joli vin en pleine maturité. Long en bouche avec une belle acidité. Des arômes de sous-bois et de cuir.
Green H de Matin Calme 2006. J’ai rencontré Anthony Guix lors d’un voyage dans le sud début 2008 avec mon ami Ludo. J’ai tout de suite eu un coup de coeur pour ses vins d’une belle pureté. Je trouve que ses vins s’allient d’ailleurs parfaitement avec la nourriture japonaise. Un assemblage 80% grenache blanc, 15% muscat petits grains et 5% Maccabeu et carignan blanc. Ce vin est issu de vignes âgées de 50 ans. Le nez est floral, ainsi que de l’agrume et du thé vert. En bouche, on a un vin épuré, frais, tendu et minéral. Ce vin sans soufre est un vrai délice.
Folio 2005 de Coume del Mas. Voici un vin qui me tient à coeur. J’ai rencontré Philippe Gard et sa femme en 2006 lors de la fête de Banyuls. Un vigneron amoureux de son métier et très sympathique. Ces vins sont magnifiques et j’avais à l’époque fait le plein de Folio 2005 ainsi que de son rouge Quadratur 2003. Plus lourd et plus puissant que la bouteille précédente, on retrouve un beau vin dans un style différent. Ce vin est issu de grenache gris. On a des arômes de pêches blanche et de pain brioché. Un vin très minéral et d’ailleurs moins lourd que le 2006.
Anjou Les Nourrissons 2001 de Stéphane Bernaudeau. Une bouteille magnifique. Des vignes centenaires qui donnent à ce vin une complexité presque orgasmique. Un vin sur l’oxydatition comme Marc Angéli. Un grand chenin avec des arômes partant de tous les côtés. On retrouve la pomme tatin, le coing et les fleurs blanches. En bouche, une puissance vous envahi et ne vous quitte plus. Superbe.
Clos de Vougeot 1959 de J. Calvet. Un vin mature et fruité, peut-être légèrement madérisé. Fruits noirs, cuivré, confiture de mûre et de cerise noire. En bouche c’est suave et on le sirote lentement pour ne pas finir ce nectar trop vite.
Vosne-Romanée 1964 de J. Thorin. Une bouteille exceptionnelle. En bouche, on trouve des fruits rouges, un côté herbacé et des champignons. Long en bouche avec une trame vive, bien vivante.
Gevrey-Chambertin 1969 de Leroy. bouteille légèrement bouchonnée.
Domaine Léon barral Valinière 2002. Un vin composé de 80% de Mourvèdre et 20% de Syrah. Un vin très classe, fin, subtil. Au nez, des fruits noirs et de la framboise qui se retrouvent en bouche, il y a aussi du cuir et du chocolat. En bouche, on a un vin soyeux qui se sirote sans modération. Je ne sais pas si c’est typique du millésime, mais chaque bouteille ouverte de cette année est un régal. Les autres millésimes étant d’ailleurs moins fin et soyeux.
Savagnin ouillé 2004 de Pierre Overnoy. Une bouteille trop jeune mais diable que c’est bon. Un vin tendu, vif qui désaltère.
Château Quinsac 1er cru 1959. Couleur dorée. Une belle tension en bouche pour ce flacon encore bien jeune malgré ses 50 ans ! Joli équilibre entre la tension et le sucré.
Encore une fois une très belle soirée…néanmoins très éprouvante….
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