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18 juin 2012

Soirée Guigal autour de 3 grands millésimes

Soirée Guigal autour de 3 grands millésimesSoirée Guigal autour de 3 grands millésimes

Nous sommes le 23 mars 2012 et l’idée de faire une soirée autour des grands millésimes de Guigal trouve enfin son public, certes réduit, mais aucune des personnes présentes ne regrettera une seule fois d’être venue. Merci donc à Vittorio, Laurent C et Philippe. L’idée était de goûter ses grands millésimes de ces derniers 30 ans.

Château d’Ampuis 1999  Guigal

(l’étiquette de l’année est tombée…) Nez fumé et de griotte. Le bois est présent en bouche, mais contrairement à beaucoup d’autres millésimes de ce vin, le bois est bien intégré. Des notes fumées et un plaisir immédiat donnent le ton et lancent la soirée.

Côte Rôtie La Mouline 1985 Guigal

On commence par un nez orgasmique, de griotte et de sous-bois, de pin et de cyprès. On sent un très beau toucher. En bouche la texture est superbe, beaucoup de finesse et le vin à un toucher de velours. De la souplesse qui s’allie avec un bel équilibre et beaucoup de longueur. Un vin immense !

Côte Rôtie La Turque 1985  Guigal

Le nez est plus jeune avec du graphite, du chocolat et du menthol. La bouche est moins exubérante et moins sexe que la Mouline. Par contre, le vin a beaucoup de classe et de droiture. Il tient parfaitement en bouche avec cette longueur et ce côté aristocratique. Une bouteille hors-norme et d’une très grande classe.

Côte Rôtie La Mouline 1990  Guigal

Nez citronné et agrémenté d’autres agrumes. De la griotte, du poivre de Sechuan et une note végétale donnent le ton. La bouche est certes moins précise, mais quelle puissance, on peut imaginer un colonel sur un pur sang au galop. Il est dense, peut-être des tannins un peu plus rustiques, mais quelle profondeur et quelle puissance (bis). Un vin équilibré et royal. Personne ne parle… on savoure ce nectar.

Côte Rôtie La Mouline 1999  Guigal

bouchonnée…

Côte Rôtie La Turque 1999  Guigal

jusqu’à aujourd’hui cette bouteille m’avait ébloui et il faut avouer que la concurrence est sans pitié lors de cette soirée. Le nez est lacté, vanillé et avec un arôme de banane ! La bouche est boisée, agressive. Il manque de finesse et donne l’impression d’avoir un monstre pataud et lourd en face de nous. Il n’y a pas de doute, la finesse et la puissance des plus anciens millésimes à terrasser ce monstre !

Merci à Philippe qui nous a fourni ces bouteilles provenant de la cave d’un amateur.

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