Cet article a été écrit par Laurent
Petit-Noël à la maison
Une tradition qui se perpétue depuis des années, le petit Noël avec Patrick, Philippe, Carmen et Laurent. Nous sommes à la maison et la date est le 19.12.09.
On commence l’apéritif avec un Champagne Charles Heidsieck 1976, au nez on trouve de la pomme blette, de l’amande, du cacao amer. En bouche on a un goût d’huile de noix accompagné par de petites bulles fines. 17/20
On finira la bouteille ainsi que la suivante avec des huîtres Gillardeau no3. Un vrai délice, elles sont croquantes avec ce goût de noisette…mmmm…
Jacquesson Avize Grand Cru 1996 (dégorgement en 2006). Un champagne trop jeune et qui arrive après un monstre ce qui ne sera pas à son avantage. Au nez, il y a de la purée de marron, de la noix et un côté lacté. Pour certains on y trouve du panettone. En bouche, de la pomme verte et des bulles agressives qui confirme la jeunesse de cette bouteille. 15/20
On ouvre ensuite un vin allemand (???) au nez on a du coing, de la mangue et du champignon de Paris vers la fin. Au goût, on retrouve le coing et les champignons. On a quand même un vin plat, fatigué par les années. Trop juste pour une soirée de ce calibre. 12/20
Voici le temps pour un risotto à la truffe noire
Avec cette succulente entrée, on va ouvrir quelques bouteilles…
Château Duart-Milon 1947. Niveau bas goulot, bouchon très abîmé. Le nez est mentholé, on y trouve de la venaison fraîche, du chèvrefeuille, du tabac vert et même selon Patrick du saumon fumé ! En bouche c’est velouté, du cuir en final. Beaucoup d’arrogance pour un vin aussi vieux. Une belle acidité avec un beau côté tertiaire. Un vin immense.18,5/20
Château Ausone 1972. Un millésime exceptionnel puisque c’est celui de mon anniversaire ! non sans rire, le vin est honnête et même buvable ce qui n’a pas toujours été le cas des autres vins que j’ai goûtés de ce millésime. Au nez on a aussi de la venaison fraîche, du sang, du girofle et du vieux cuir. En bouche on retrouve la venaison et aussi du tabac de la Havanne. Après un moment, on a un côté moisi et champignons…13,5/20
Château Pavie 1990. Un vin plaisant qu’on avait ouvert le matin et mise en carafe quelques heures avant. Au nez: chocolat praliné et girofle. En bouche: venaison, fruits rouges et un côté vanillé. Le vin est tannique, astringent et piquant en fin de bouche. Il manque aussi de précision. 16,5/20
Le repas se poursuit avec les rouges et un rumsteck de Siemmental en basse température et des tagliatelles à la truffe blanche d’Alba
Vega Sicilia Reserva Especial « Unico » 1985/1990/1991 Au nez on trouve de la noix de coco, des fruits rouges, cassis, café et un côté mentholé. En bouche on a une explosion de chocolat amer, de café, d’estragon et de fruits rouges. Il est aussi crémeux. Un superbe vin qui partage la vedette avec le Duart. 18,5/20
Vin jaune de Macle 1981. Ma deuxième bouteille d’un lot que j’avais acheté. A mon avis une fausse (pas de cire…). On a dû la boire et y mettre du Henri Maire Au nez: noix, pomme blette, café. Nez fermé malgré une ouverture de 24 heures. En bouche ce n’est pas terrible. Heureusement que les trois autres bouteilles que j’ai en cave ont la cire d’origine ! En tout cas beaucoup de frustration.
Massandra White Port Wine 1959 Encore une fois, un vin qui nous en met plein la vue. Le nez est floral, on y trouve du miel d’acacias, de l’infusion de tilleul et de camomille. En bouche c’est aussi le miel et le côté infusion qui ressort. Une bouteille en dessous du 1945 goûté quelques soirées avant, mais quand même un excellent flacon. 17/20
La soirée va se terminer avec des alcools:
- whisky Balvenie 25 ans (11-74/11-00)
- whisky Glenrothes (12-92/3-04 et 72/05)
- kirsh maison de 1950
- Très vieille Prune de Souillac
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