Cet article a été écrit par Laurent
soirée vins Germaniques et Côtes du Rhône
Soirée organisée le 21.09.09 avec Philippe et son ami Laurent, Patrick, Laurent C (eh oui encore un), Carmen et Laurent.
Pinot Gris Grand Cru Zinnkoepflé 2007 d’Agathe Bursins, un joli vin. Nez floral avec de la pêche blanche et d’épices. En bouche c’est vif, aérien et long en bouche, fruits blancs, épices et des touches de poire.
Riesling vendange tardive 1983 de Kuentz-Bas. En phase descendante, ne laissera pas de souvenirs impérissables.
Eiswein Steinberg 1962 de Weingut. deux bouteilles pas buvable…. mauvaise conservation chez le propriétaire. J’enrage un petit peu !
De rage, je descends à la cave pour remonter une bouteille qui devrait normalement tenir la route. Alzeyer Sybillenstein Beerenauslese 1976 de Ferdinand Pieroth. Un monstre. Des arômes de mangue, de coing, ananas, fruits confits, mirabelle. Un bel équilibre sucré/acidité. Le vin n’était absolument pas écoeurant. Il s’est d’ailleurs bu trop vite.
Châteauneuf du Pape Prestige blanc 2006 du Domaine de La Janasse. Un vin beurré, trop boisé, écoeurant. Je ne comprends pas l’intérêt de ce genre de vins.
Hermitage 1967 de Paul Etienne. Pourtant un joli millésime dans le sud de Lyon. Un vin sur le déclin. Notes de sous-bois et trop d’acidité. Vin déséquilibré qu’on retrouve d’ailleurs sur des bordeaux 1967 dégustés un peu plus tard dans la saison.
Côte Rôtie La Turque 1999 de Guigal Un millésime hors norme et d’anthologie sur les Côtes Rôties et Guigal en particulier. Le nez est sur les fruits noirs, le moka et le lard grillé. Une tenue exceptionnelle en bouche, une finesse et une amplitude en bouche exceptionnelle. Bravo à Mr Guigual.
Côte Rôtie La Mouline 1988 de Guigal Une bouteille encore plus élégante et légèrement moins complexe que la Turque 1999. Arômes de venaison, goudron, de fruits noire et de bacon.. La bouche est exceptionnelle, délicate, soyeuse, d’une extrême précision. On a de la venaison, du fumé et des fruits noirs. Au risque de me répéter. Bravo Mr Guigal !
Côte Rôtie Les Bécasses 1998 de Chapoutier. Une jolie bouteille. Au nez, arômes de cerise et d’olive noire, de violette, de sous-bois et de poivre. En bouche on a un vin plaisant, puissant et fruité. On retrouve au goût, les fruits noirs, le poivre et l’olive noire.
Hermitage La Sizeranne 1996 de Chapoutier. Un vin peut-être plus intense que Les Bécasses. Nez de sous-bois, de cassis, de poivre, de lard fumé et de confitures de fruits rouges. En bouche le vin est fin, élégant. Il y a une belle acidité en bouche avec une légère pointe de réduction. Les tannins jouent avec votre bouche et donne un vin très intéressant. On trouve du cassis, des fruits noirs, de la réglisse, du cuir et une pointe de violette et de menthol en fin de bouche. Bravo aussi à Mr Chapoutier pour ces deux bouteilles intéressantes.
Château Lafite Rothschild 2003. Une hérésie d’avoir ouvert ce vin si jeune…mais bon…quand faut y aller, faut y aller… Un vin sur-extrait, trop boisé, disons pour sa défense qu’on ne doit pas toucher cette bouteille avant un bon moment.
Vin de paille du jura vers 1950-60, Cave des Echansons mise Bouveret. Une bouteille qui a été reconditionnée quelques années auparavant par Bouveret fils, car le vin était reparti en fermentation ! Je pense que cette opération a sauvé le vin, mais pas la qualité qui en a souffert.
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