Cet article a été écrit par

6 juin 2012

Un samedi soir à Barcelone

Un samedi soir à BarceloneUn samedi soir à Barcelone

Invités chez un couple d’amis artiste Jaime et Javier, nous nous retrouvons Emily et moi dans un cadre décontracté et zen, entre de superbes œuvres d’art et une incroyable collection de cactus. Jusqu’alors je ne savais pas que les cactus se collectionnaient !

Nous commençons par une bouteille de bulles rosées, CL Tirmouches 2010 Clos Cristal (Loire) malheureusement bouchonnée. Donc, nous passons tous de suite à la bouteille suivante, et vu que Jaime fait bien les choses, il s’agit également de bulles, Le Vin Cœur des Bulles 2007 Casa Pardet, 100% Chardonnay, très fines, d’une belle fraîcheur, mais sans trop d’expression aromatique. Le nez est un peu simple, sans réel caractère et la bouche suit le même schéma, avec toutefois un côté gourmand en fin de bouche. La belle acidité et la réelle finesse des bulles sont plus qu’agréables et nous enchantent quand même.

Nous passons à table avec un carré de carpaccio de poulpe parsemée d’œufs de saumon, accompagné par un Pur Breton 2011 Olivier Cousin (Loire). C’est le moment de comprendre que breton et l’autre nom donné au cabernet franc. Le vin, étonnement sur le fruit, avec quand même la si reconnaissable signature aromatique du cabernet franc, possède une matière en bouche très impressionnante et accompagne à merveille la salinité du plat ! Un mariage auquel je n’aurais pas pensé. Excellent.

Le plat suivant est une vraie merveille, des tapas d’anchois cantabriques du village de Javier pour lesquels les tomates cœur de bœuf ont remplacé les tranches de pain. La chaire de ces anchois est réellement extraordinaire, on dirait presque un carpaccio de bœuf ! Jaime ouvre avec cela une bouteille de d’Erèbe 2009 Domaine des Maisons Brûlées (Loire) dont le coupage est 50% de Cot et 50% de Cabernet Franc.

A nouveau une belle matière en bouche avec un volume et une longueur surprenante. Le nez, plus fermé, révèle des arômes de tabac fumé ainsi que de belles notes de poivre noir. Cette bouteille nous accompagnera jusqu’au plat suivant, soit une pièce de bœuf au poivre vert. On se régale et à nouveau le mariage poivré fonctionne à merveille. Nous ouvrons pour finir une Demoiselle d’Haut-Peyrat 2008 (Haut-Médoc) dont le nez laisse aisément deviner du 100% fût neuf, avec une torréfaction facile et caramélisée, qui nous accompagnera jusqu’au dessert. La bouche est simple, légère et courte.

Et pour finir, nous dégustons une émulsion de jus de mandarine aux fraises des bois sur lit de chocolat noir mentholé.

Merci à Javier et Jaime pour cette délicieuse soirée.

FacebookTwitterGoogle BookmarksYahoo MailYahoo MessengerHotmailShare

écrit par | Publié dans: Petits plaisirs entre amis | Mots clefs: , ,

Commentaires

pas encore de commentaires.

Laissez un message

Gravatars sont autorisés. Inscrivez-vous gratuitement!