Archive février 2012
La Bataille du vin et de l’Amour, Alice Feiring
Avec comme sous-titre « Comment j’ai sauvé le monde de la parkérisation », Alice Feiring nous propose d’emblée tout un programme, manichéen certes, dans lequel le trop célèbre critique américain de Monkton, Maryland, est l’homme à abattre. Sur un ton bon enfant et en s’excusant d’avance auprès de M. Parker, elle s’interroge au grès de ses aventures européennes sur le sens à donner au mot tradition, qui selon elle ne caractérise plus beaucoup de vin. Fervente partisane des vins « natures », biologiques et/ou biodynamiques, l’auteur nous explique que tradition, dans sa terminologie propre, devrait être synonyme d’ « authentique » et que rares sont les producteurs qui produisent les bouteilles qu’elle affectionne tant.
Soirée Château Gruaud Larose au Caveau de Bacchus
Une dégustation organisée par le Caveau de Bacchus, avec la participation du Château. Nous sommes le 17 Novembre 2011 et je suis seul pour faire cette verticale. Gruaud Larose est un château qui utilise la confusion sexuelle, sans pesticide et avec le respect du terroir. Il ne sont pas encore en bio car ils veulent être libre. Le domaine a été créé par le chevalier Gruaud en 1725 ! En 1812 les familles Sarget et Balguerie achètent le domaine aux enchères. C’est à ce moment que la devise « le roi des vins, le vin des rois » est imaginée par le baron Sarget. En 1846 les deux familles ont des problèmes relationnels et il vont séparer le domaine en deux ! On trouvera alors sur le marché un Gruaud Larose Sarget et un Gruaud Larose Bethmann. Le domaine sera repris en 1917 par la maison Cordier et ce jusqu’en 1982 puis le groupe Suez lors de l’achat (en partie) de la maison Cordier. En 1993 Alcatel prendra la direction du Domaine et investira dans de grandes rénovations avant de le vendre à la famille Merlaut en 1997. Le domaine est de 120 hectares et produit environ 400’000 bouteilles, dont 40% de 1er vin et 60% de 2ème.
Soirée vins prestiges à Lavinia
Soirée bien remplie avec pas moins de 30 personnes. Patrick et moi-même sommes présents en ce jeudi 10 novembre 2011. Une fois de plus la soirée se passera avec une bonne ambiance et la nourriture sera magnifique. Le seul bémol que je pourrai mettre à ce genre de soirée est qu’en général il faut de grands noms pour attirer les personnes et souvent les bouteilles sont sur des millésimes récents ou d’une qualité inférieure. Il est néanmoins intéressant de goûter ces millésimes pour s’en faire une idée précise.
1ère série servie avec une noix de St Jacques de Dieppe en coquille juste saisie, écume à la réglisse